La Mimodanse : un art gestuel hybride
Quelque part entre le mime, la performance, la langue des signes, Mimoso pratique un art visuel et gestuel hybride : la Mimodanse.
Dans ses références, on peut citer des gens aussi divers que les frères taloches (la gestuelle), Philippe Decouflé (le petit bal perdu) et Pascale Houbin (Récital), ou encore Johann Lipowitz (that’s my home). Par certains aspects, la mimodanse emprunte aussi à des pratiques telles que la traduction de chansons en langue des signes (chanson signée).
Mimoso du web à la scène
Depuis mars 2008 Mimoso fait des apparitions régulières dans les clips tournés par la Parisienne Libérée. Il se fait remarquer en novembre 2009 par le rôle central qu’il tient dans le clip « vaccin ou pas vaccin », en incarnant un savant fou qui se fabrique un auto-vaccin euphorisant. Lorsqu’en mai 2010 la Parisienne Libérée obtient une résidence de création au Forum Léo Ferré d’Ivry (94), elle fait appel à Mimoso pour l’accompagner dans une formule musicale et théâtrale. Le rôle du mimodanseur consiste à illustrer autant que possible en gestes et en mimiques le détail des paroles des chansons, sans jamais se prendre entièrement au sérieux – et en s’autorisant une interprétation libre des paroles. A partir de 2011, Mimoso s’initie aux techniques vidéos et propose en spectacle une formule originale de « mimoprojection » dans laquelle il se filme sur scène en temps réel.
Le rôle de Mimoso dans les chroniques
En amont de l’écriture, Mimoso est chargé de la documentation c’est-à-dire qu’il cherche des articles, des reportages audio et des vidéos en rapport avec le sujet de la semaine. Il participe régulièrement aux tournages en proposant de courtes performances mimées qui enrichissent la réalisation des clips.
2013 – le spectre du remaniement
2013 – le marché du chômage
2012 – les gradins de la démocratie
2011 – mamie taxi
2009 – vaccin ou pas vaccin
