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Rythm&News n°1 : la guerre et le reste

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SOMMAIRE

Edito : la guerre et le reste
Nucléaire :
la centrale de Flamanville a le hoquet
Société : rencontre autour d’un banc pour évoquer le droit au logement
PLFSS2015 : l’opération le budget de la sécu s’est bien déroulée (sauf pour nous).
Médias : appel à toutes les unités de journalistes chargés de la propagande
Horoscope des luttes : un agenda placé sous le signe de l’Astre Collectif

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A quoi ressemble notre nouveau «théâtre» ?
Il est, disons, beige. Assez plat. Plutôt pierreux. Il se situe quelque part là-bas, dans des pays qui ne respectent rien, pas même les jolies frontières qui leur ont été dessinées par l’histoire coloniale et les précédents conflits. C’est un théâtre différent de celui de la Centrafrique, qui lui-même ne ressemblait pas au Mali. Il y a tout de même des personnages communs, que nous appellerons des terroristes, et la pièce raconte toujours l’impérieuse nécessité de lutter contre eux. L’auteur est américain et il a de zélés disciples en Europe.

Cela va sans dire, et encore mieux en le disant du matin au soir : il faut lutter contre les terroristes. Mais qui sont au juste, ces terroristes ? La question est en elle-même un début de trahison. Ce sont nos ennemis, pardi, ceux contre qui il faut lutter. La boucle est ainsi bouclée, la tautologie guerrière mise en place, dans un syllogisme imparable. Vous n’y trouverez aucune compréhension de la situation, vous y perdrez bien quelques libertés, mais bon, vous ne songez tout de même pas sérieusement à discuter la nécessité de lutter contre le terrorisme ? Ah, vous me rassurez.

Non, c’est décidé, je vous parlerai pas de cette guerre. Disons que ce sera comme un décor, une toile de fond, une ambiance sonore. Un rafale passe. Puis un autre. Zoom instable sur une étendue aride, un drapeau noir flotte au loin, flou et pixelisé. Nous avons des ennemis.

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« Flamanville, 0h48 » : les voix synthétiques de la communication nucléaire

Je feuillette la presse en ligne à la recherche d’un sujet joyeux et propice à la poésie. Une citation croustillante, peut-être même une nouvelle encourageante, qui sait ? Quelque part dans les brèves cela doit bien pouvoir se trouver. Je farfouille parmi les infos comme d’autres vont sur une brocante, espérant trouver la perle rare. Mon chemin de ronde médiatique est assez vaste et je parcours de longs kilomètres. Soudain je suis arrêtée dans mon élan par une dépêche : la nuit dernière, le réacteur n°2 de la nucléaire de Flamanville s’est arrêté fortuitement. Ça ne remplit pas les critères. Ce n’est ni joyeux, ni propice à la poésie.

Capture d’écran 2014-10-07 à 16.21.22Mais tout de même, cela m’embête. Comment ça, fortuitement ? Est-ce qu’il a redémarré depuis ? Je décide de surveiller les dépêches – pas pour faire de la poésie, juste pour savoir. J’apprends seulement que c’est arrivé comme ça d’un coup net, sans raison connue, à minuit et quarante huit minutes exactement.

Pendant deux jours, l’exploitant ne donnera ni explication sur la cause de l’arrêt, ni information sur le redémarrage éventuel. Rien non plus sur le site de l’ASN. Finalement, mardi après-midi, Edf se résout à ouvrir la bouche. La communication du groupe explique l’arrêt mystérieux par cette formule magique : «C’est un dysfonctionnement d’un automatisme qui a généré un ordre de mise à l’arrêt». Et donc ? Donc, rien : la communication en a assez dit, la dépêche parait et le Sphinx s’immobilise.

La centrale a pourtant connu connu une année mouvementée – sans même parler des nombreux problèmes liés au chantier de l’EPR. En février, le transformateur du réacteur n°1 a été touché par un court-circuit qui l’a empêché de fonctionner jusqu’au mois d’avril. En juin, c’est une vanne à vapeur de la turbine s’est coincée et a interrompu l’activité du réacteur n°1. Et maintenant, donc, c’est un dysfonctionnement d’un automatisme qui a généré un ordre de mise à l’arrêt du réacteur n°2. Ce n’est pas comme si on ne nous avait pas dit ce qui s’était passé : c’est le dysfonctionnement d’un automatisme, voilà tout, vous en savez assez. La centrale a planté, si vous préférez : il n’y a pas de quoi irradier un chat.

Tout va bien. La panne a été réparée. Il n’y a aucun impact sur l’environnement. Aucun blessé n’est à déplorer. Toutes les fonction de sûreté sont assurées. Ma parole, il faut fêter ça !

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« Dans un cocon » : un logement de rêve ? (rencontre)

Finalement, c’est en me promenant dans Paris au petit matin que je retrouve le sentiment poétique. Il fait un grand soleil et je passe sur cette petite place du quatorzième arrondissement rebaptisée «Place Flora Tristan». Avant qu’elle ait ce joli nom, on l’appelait simplement : la place du banc.
D’autres places ont des statues, des monuments, des sens giratoires, quelque chose. Cette place là n’a qu’un banc. Mais il trône tranquillement à la croisée des vélos, piétons, motos, entre une laverie automatique et des terrasses de café, le long d’une rue bruyante où défilent continuellement bus et camions.

collectiflogement_banderoleTous les mardis matin à 8h30, depuis près de dix ans, le Collectif Logement Paris 14 déploie sa banderole, réalisée sur mesure pour le fameux banc. C’est l’heure d’un petit déjeuner militant où chacun peut venir demander conseil et soutien pour déjouer les nombreux pièges administratifs qui empêchent les demandes de logement social d’aboutir.
Très rapidement, les personnes présentes (ce matin-là, ce sont principalement des femmes qui discutent autour du fameux banc) me racontent leur situation et m’expliquent : tu sais, il ne suffit pas d’être «Dalo» !

Rencontre avec Jean-Pierre, Anissa, Safia, Rachida, Reuzika et Soumia.

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«Les médecins de Bercy»: la sécu au scalpel

Pendant que je tends mon micro à ces gens qui essaient de s’organiser pour caser quelque part le lit de leur enfant, les chirurgiens-comptables n’ont pas chômé : la dette du pays est en train de passer une énième fois sur le billard. Et quand il s’agit d’opérer, les médecins de Bercy n’y vont pas avec le dos du bistouri.

Le Projet de loi de financement de la sécurité sociale pour 2015, alias PLFSS2015, est psychédélique. Il prévoit toujours de réaliser 10 milliards d’économies sur l’assurance maladie d’ici 2017, dont 3,2 milliards pour 2015. Il ne remet pas en cause les exonérations de cotisation sociales du pacte de responsabilité, qui privent la sécu de 6,3 milliards de recettes. Tout cela fait partie de ce que le gouvernement appelle pudiquement un effort de redressement. A cela s’ajouteront 700 millions d’économies sur les allocations familiales et pourtant, tenez vous bien : «aucune famille ne verra diminuer le montant des prestations qu’elle reçoit aujourd’hui», c’est promis-juré.

Capture d’écran 2014-10-07 à 21.08.47

argumentaire du site gouvernement.fr sur le PLFSS2015 – rubrique « le mot du porte-parole »

Ces gens sont des magiciens ! Mais comment vont-il faire ?

Vous ne pouvez pas comprendre, c’est de la communication. Au fond, c’est comme pour les dépenses hospitalières ou les comptes en Suisse : il suffit d’optimiser.
Ne dites pas «on va diminuer drastiquement la prime à la naissance dès le deuxième enfant». Optimisez ! La prime à la naissance sera recentrée sur le premier enfant. Ne dites pas «on va supprimer la moitié du congé parental», mais on va augmenter la proportion du congé pour les pères pour faire progresser la parité. Ne dites pas «on versera la majoration pour âge avec deux ans plus tard», préférez on décalera la versement de la majoration à l’âge moyen de l’entrée au lycée. Ne dites pas «on supprimera certaines aides à la garde», parlez d’en améliorer la progressivité.

Renoncer à 6,3 milliards de recettes pour ensuite trancher un steak de 3,2 milliards dans la santé publique et grappiller 700 millions sur des épluchures d’allocations familiales, c’est ce qui s’appelle équilibrer un budget social à l’ère du socialisme moderne (parfois appelé néolibéralosocialopragmatisme).

S’il y en a parmi vous que tout cela chatouille, agace, énerve, ou met en rage, rendez-vous le 16 octobre.

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LES MÉDECINS DE BERCY
Paroles et musique : la Parisienne Libérée

[citation TF1, 1978]

Pour réduire le déficit
Qui menace notre pays
Mesdames, faites au plus vite
Accouchez-nous ce petit
Poussez, poussez
Le temps vous est compté
Oui poussez, poussez
Pour l’amour du budget

Si vous en faites un second
Il sera moins subventionné
Les layettes et les biberons
Vaut mieux pas les donner
Poussez, poussez
Avec vos primes à la naissance
Madame vous poussez, poussez
A la dépense…

Bistouri, calculette
C’est nous les chirurgiens de la dette
Calculette, bistouri
C’est nous les médecins de Bercy !

Y a plus guère de place en crèche
Mais ça c’est pas notre budget
Allez Madame, on se dépêche
De retourner travailler
Monsieur gardera les petits
Et si Monsieur ne peut pas
Ça sera toujours ça de pris
Pour la compta

Il y avait bien 20 milliards
Mais on en a fait cadeau
Aux patrons, là c’est trop tard
Allez, Madame, au boulot
Madame est sans emploi ?
Et maintenant sans congé
C’est beaucoup mieux comme ça
Pour la parité

Bistouri, calculette
C’est nous les chirurgiens de la dette
Calculette, bistouri
C’est nous les médecins de Bercy !

Les assurés, les sans-dents
Quand vous passerez sur le billard
Relevez-vous prestement
Ou mourrez dare dare
Opérés, soyez bien sages
Attendez nous dans le couloir
Faut pas rater pas votre virage
Ambulatoire

Opérer comptablement
D’abord c’est couper les recettes
Puis dire : oh, il n’y a plus d’argent
Vraiment c’est trop bête
Ça fait 50 ans bientôt
Que la sécu est en faillite
Cinquante ans c’est beaucoup trop
Il faut agir vite

[Citations Georges Pompidou, 1967]

Bistouri, calculette
C’est nous les chirurgiens de la dette
Calculette, bistouri
C’est nous les médecins de Bercy !

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«C’est la gueeerrrre ! » : consignes aux rédactions

Je n’ai pas changé d’avis et je ne vous parlerai pas de la guerre contre l’État-islamique-dont-il-faut-bien-préciser-qu’il-n’est-ni-un-État-ni-islamique-et-qu’on-pourrait-éventuellement-appeler-daech-ou-daesh-mais-comment-l’écrire-et-puis-c’est-pas-idéal-non-plus. D’ailleurs entretemps on a trouvé la solution au problème et les télévisions se sont accordées pour évoquer «les Djihadistes», d’un air de dire «bon, depuis le temps, tu vois bien de qui je veux parler».Capture d’écran 2014-10-07 à 21.26.51Mais au fil des semaines, et alors que la guerre tend à déserter les gros titres pour devenir un sujet parmi d’autres – quoi de neuf sur le front ? – je suis frappée par les formes que prend le patriotisme médiatique. Peut-être pas aussi violent et éclatant qu’au début de la guerre au Mali, mais qui s’exprime par un a priori : cette guerre, puisque nous la faisons, doit être bonne. Elle doit l’être, c’est-à-dire que non seulement elle l’est sans doute (confiance), mais en plus il faut qu’elle le soit (morale).

Il est vrai que cela est sûrement difficile d’être un journaliste de guerre sans être un journaliste en guerre. Le making-of de l’AFP en parle bien : comment couvrir l’Etat islamique ? Mais manifestement tout le monde ne se pose pas la question en ces termes. C’est ainsi que le directeur de France 24 a pu, dans un mail fougueux envoyé à son équipe et qui a été en partie rendu publique par arret sur images et la RTBF, écrire à propos des membres de l’Organisation de l’état islamique : « Ces gens là sont la négation de tout ce en quoi nous croyons. La ligne éditoriale de la chaîne est claire: ce sont des terroristes et des barbares. J’attire particulièrement l’attention du booking sur les invités. Je ne veux plus voir un seul crétin qui justifierait les actions de ces sauvages sous prétexte politique sunnite/chiite. Pour une fois, il y a les gentils et les méchants! Eux, sont les pires ennemis de notre civilisation.»
Et de conclure : «Au moindre dérapage, je serai intransigeant. Notre devoir est de lutter contre eux. Tout le temps. Avec au moins 43 millions de téléspectateurs, nous avons une responsabilité immense».

Je ne sais pas si c’est la lecture de cette prose ou le fait de voir réapparaitre Pierre Servent (non, pas Pierre Servent !) sur le plateau de France 2 qui m’a convaincue. Mais de guerre lasse, j’ai fini par écrire quelques rimes que j’ai déposées dans un cercueil de cuivres et de violons, au pied des médias de la propagande contemporaine.


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C’EST LA GUEEERRRRE
Paroles et musique : la Parisienne Libérée

A toutes les rédactions, voici mes instructions
J’ai bien réfléchi cette nuit, je ne vois qu’une solution
A partir d’aujourd’hui que les choses soient claires…
C’est la Gueeeeerrrrre !

Je ne veux plus entendre sur aucune de nos antennes
Ni propos ambigus ni hésitations malsaines
A partir de maintenant il n’y a que deux camps :
Les gentils, les méchants !

Si parmi vous certains voulaient jouer mauviettes
Je leur ferais faire du terrain dans le placard à balayette
Je veux que tout le monde dans la maison regarde face à l’horizon
Et prenne clairement position : pour la civilisation.

C’est la Guerre ! La Guerre ! C’est la Guerre ! La Gueeerrrre !

Attention à vos plateaux et au choix de vos invités
Je suis prêt à jouer du ciseau, cette fois je ne laisserai rien passer
Le Ministère des Armées sait qu’il peut compter sur moi
Je ne trahis pas

Je ne veux plus voir une seule image d’ennemi en bonne santé
Ces gens là sont des sauvages, il faut qu’ils aient l’air affamés
Et sous chaque drapeau noir, vous inscrirez la légende :
Propagande

C’est la Guerre ! La Guerre ! C’est la Guerre ! La Gueeerrrre !

A vous d’avoir de l’audace face aux hordes de barbares
A vous de raconter ce qui se passe, oui, à vous d’écrire l’Histoire
Le détail importe peu, oubliez vos d’états d’âme
Je veux des sujets au lance-flamme

J’en appelle à toutes les troupes de reporters polyglottes
En studio, sur les routes, journalistes patriotes
Que votre cœur soit fidèle, quand le devoir vous appelle
Vous aussi, soyez cruels

C’est la Guerre ! La Guerre ! C’est la Guerre ! La Gueeerrrre !

Je veux des enfants qui pleurent, des mères désespérées
Je veux des regards de terreur, je veux des enfants blessés
Des rafales héroïques et nos soldats sereins
L’ennemi n’est pas humain.

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L’horoscope des luttes (agenda)

L’air de la propagande vous a mis un coup ?
Pour sortir de l’ornière et quitter la position parfois douloureuse du lecteur/auditeur/spectateur, rien de tel que de devenir acteur. Je vous propose donc de participer à quelques mobilisations concrètes sur le terrain des luttes. Je les ai choisis librement et subjectivement, il se peut qu’elles vous correspondent, ou non, vous me direz.

Voici donc douze rendez-vous à ne pas rater, quelque soit votre signe.

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BELIER : SUB ! Le Syndicat Unifié du Bâtiment vous invite à un atelier populaire d’architecture et d’urbainsme, des débats et une expo sur le Grand Paris Inutile et Imposé. Rendez-vous samedi 11 octobre 10h à la CNT, 33 rue des vignoles Paris 20è
http://www.cnt-f.org/11-octobre-journee-alternatives-au-grand-paris-par-le-subrp.html

TAUREAU : les 1000 vaches ont besoin de vous. Elles vous attendent pour soutenir les militants de la confédération paysanne. Tables rondes, projections, concerts et manifs. C’est mardi 28 octobre à 8h30 à Amiens, en face du Palais de Justice.
http://www.confederationpaysanne.fr/mobilisations.php?id=2812

GÉMEAUX : venez répéter avec la chorale militante « Le cri du chœur », contre le capitalisme, le sexisme, le racisme, le colonialisme et pour transformer la société de façon radicale. C’est mercredi 15, 22, 29, bref tous les mercredis, 18 heures à Montpellier, à la librairie Scrupule 26, rue du faubourg Figuerolles.
http://criduchoeur.jimdo.com/

CANCER : l’Université populaire du 78 animée par Attac vous ouvre grand ses portes. Vous allez pouvoir écouter l’anthropologue Emmanuel Terray évoquer l’immigration et l’urgence de réinventer une politique radicalement différente, fondée sur la liberté d’aller et venir. C’est jeudi 16 octobre à 20h30 au Prisme d’Élancourt, dans les Yvelines.
http://www.up78.org/wp-content/uploads/2014/09/UP78-prog-2014-151.pdf

LION : quel appétit… Vorace vous êtes, ou peut-être gourmet, en tout cas c’est à vous que revient l’immense bonheur d’inaugurer la Black Plouc Kitchen de la ZAD, qui vient tout juste d’ouvrir ses portes. Votre nouvelle table d’hôte reçoit les Lions et les lionnes, végétaliens, végétariens ou omnivores. Les 10, 15, 16, 21, 22 octobre à 20h (d’autres repas suivront) sur la ZAD de Notre-Dame-des-Landes.
http://zad.nadir.org/spip.php?article2635

VIERGE : bienvenu(e) sur le terrain des luttes. Toutes et tous avec CGT pour défendre la sécurité sociale ! On supprime des cotisation patronales puis on s’étonne de manquer de recettes. Le PLFSS2015 nous scandalise, il faut qu’on le dise ! C’est le jeudi 16 octobre, partout en région et 13h à Paris, départ place de la Nation.
http://cgtparis.fr/IMG/pdf/16_octbre_tract.pdf

BALANCE : vous en avez assez de ces municipalités qui font la chasse aux Roms ? Alors venez écouter Éric Fassin présenter l’ouvrage collectif «Roms et riverains». Il vous racontera comment l’État délègue aux villes le soin de conduire la politique raciste que des lois lui interdisent de mener au niveau national. C’est vendredi 10 octobre à 18h30 à la MJC de Martigues, boulevard Émile Zola.
http://www.millebabords.org/spip.php?article26688

SCORPION : les scorpions sauront tout sur la corruption, ce fléau des peuples, grâce à Fabrice Arfi, Benoit Collombat, Antoine Peillon, et de très nombreux invités. Dimanche 19 octobre à 19h au théâtre de la ville à Paris et en direct sur Mediapart.
http://blogs.mediapart.fr/edition/complices/article/031014/la-corruption-ca-suffit-mediapart-vous-invite-un-grand-debat-le-19-octobre

SAGITTAIRE : vous avez la passion de lire et de discuter. A la permanence de l’Encre Noire, vous consulterez des centaines de livres sur l’anarchisme, l’antiracisme, l’écologie, le féminisme, et aussi des BD, des revues. Venez passer du temps, prêter, ou pourquoi pas donner des livres à cette librairie libertaire installée dans un lieu occupé. Les 15, 22, 29 octobre, bref tous tous les mercredis de 17h à 20h, à Toulouse, 59 rue Offenbach.
http://encres-noires.squat.net/

CAPRICORNE : vous êtes des patatistes dans l’âme, mais vous ne le savez pas encore. Pour vous en persuader, une seule direction : la Belgique. Un peu de travail aux champs, un repas paysan, des concerts, vous rencontrerez d’importantes personnalités du patatisme et de la lutte pour l’accès à la terre. Prenez vos bottes, ami capricorne, et venez célébrer le temps des patates ! C’est vendredi 17 octobre de 16h à minuit, à Haren, au Nord-Est de Bruxelles.
http://luttespaysannes.be/spip.php?article110

VERSEAU : Vous êtes très attendu, verseau. Venez irriguer la zone humide du Testet ! Les opposants au projet de barrage ont besoin de vous pour faire masse contre le déboisement, les violences policières et le béton. Verseau, prenez tout votre temps : le grand rassemblement sera suivi par une semaine de projets collectifs, pour enraciner la résistance. C’est samedi 25 octobre à partir de midi dans la forêt de Sivens.
http://tantquilyauradesbouilles.wordpress.com/actions/25-octobre-2014-rassemblement-sur-le-site/

POISSONS : vous êtes venus nombreux, petits et grands, vous avez décidé de nager dans les eaux de la lutte contre TAFTA, CETA, TISA, etc. Un peu partout en France et en Europe vous allez donc participer à des actions, des débats, des projections, des stands d’information, des manifestations. C’est samedi 11 octobre. Pour les poissons parisiens, le rendez-vous est à 14h30 place Stalingrad, en face du bassin de la Villette.
http://www.stop-ttip-ceta-tisa.eu/fr/actions-3/listes-des-actions-2/

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